Diaporama de l'Ouche et de son Bief

vendredi 30 mai 2008

La nouvelle passerelle


Pour relier le nouveau quartier du Port au centre du village la Municipalité a décidé de construire une passerelle.Celle-ci est arrivée prête à poser , en un temps record on pouvait passer l'Ouche à pieds secs.
photo Odile

LA ROUTE DE DIJON PLOMBIERES

LA ROUTE DE DIJON PLOMBIERES
Voici comment la décrit Georges Droux
« La route où l' on marchait tels des dieux, dans un nuage...de poussière est devenue plus accessible...
Voici en effet, la Chartreuse de Champmol avec ses merveilles scuplturales.
Voici l'usine élévatoire municipale qui a remplacé le très vieux moulin de Chèvre morte,en aval ou en amont duquel on pouvait, grâce à un gué traverser l'Ouche,, à la Chèvre morte,,...
Voici le Clos consulaire dont le nom rappelle la revue des troupes de la région qu'y passa rapidement le 11 messidor An V111 le premier consul au retour de Marengo. Voici enfin la haute falaise qui se dresse là depuis d'innombrables siècles et que sculpta à coup de bélier, la mer jurassique.
S'il grimpait aujourd'hui « les rocs perpendiculaires » de Chèvre morte, le poète ne pourrait plus apercevoir, comme il y a plus d'un siècle, « la diligence gravissant péniblement le chemin à trois cent pieds au-dessous de son trône de brouillards »
Au-delà du moulin Vaisson, l'horizon s'élargit un peu; la route des plus pittoresques fuit entre deux lignes de colline, celle de droite toute proche, celle de gauche plus lointaine.
Cette vallée est colorée avec ses terres, ses vignes, ses vergers dont les guignes et les noix sont célèbres,avec sa rivière qu'on devine plus qu'on ne la voit,dans le flanc du plateau, les larges blessures roses des carrières. D'ici elle semble fermée vers l'ouest,en haut par des mamelons pelés, en bas par la barre grise et rouge de Plombieres, humblement blotti à leur pied, mais ayant au front, topaze pyramidale son clocher »
Georges Droux- Au pays d' Aliboron - 1926
Aujourd'hui, le décor a une nouvelle fois changé; l'Ouche avec l'aide des hommes est devenue un lac qui borde une grande partie de la route de Dijon à Plombières. Le poète dont parle G.Droux pourrait rêver de nouveau en regardant évoluer les voiles de couleurs vives qui s'accrochent au décor de verdure.
"Il est utile de faire connaître laTibériade,de Jean d' Orrain.
On désignait, au XVI ème siècle,sous le nom de Tibériade, une vue cavalière,sorte de croquis topographique,donnant l'illusion des reliefs, des arbres et des habitations.Pourquoi ce nom de Tibériade ?
" C'est dit Tabourot des accords dans ses Bigarrures, à cause que Bartole a esté le premier jurisconsulte qui ait mis des figures parmy ses oeuvres comme il a esté fait en son livre de laTibériade "
Ce point éclairci, on n'apprendra pas sans intérêt qu'il existe en nos archives communales une grande Tibériade comprenant toute la région limitrophe de la route entre Dijon et Plombières.Cette Tibériade, collée sur toile, mesure environ trois mètres de développement.Voici dans quelles circonstances ell fut exécutée.
Au milieu du XVI ème siècle,le sieur de Soirans ossédait, entre Dijon et Plombières, des terres voisines de celles des Chartreux.

Une contestation en bornage,survenue en 1550,déchaîna l'action judiciaire entre les parties;et les procureurs, fouillant l'arsenal de leurs moyens, décidèrent qu'il fallait commencer par étabir un état des lieux aussi exact et aussi détaillé que possible,
Les pères Chartreux faisaient alors travailler àleurs verrières le peintre Jean d' Orrain bien connu à Dijon,Ils lui confièrent le soin de dresser une Tibériade,Cette Tibériade servi d'abord aux besoins de la cause , mais réapparut plus tard en deux autres procès,
Le dernier survint en 1567,à propos d'une double noyadedans l'Ouche,Deux baigneurs s'étant avisés de ne point remonter à la surface de l'eau,leurs corps furent retirés en présence des autorités locales,Mais ces noyés malicieux,dans le but d'embarrasser la justice,avaient juste choisi,pour se faire repêcher,la ligne séparative de Ddijon et de Talant.
En l'espèce,quelle juridiction devait instrumenter? L'occasion était trop belle pour ne point établir une copieuse procédure.Les procureurs à nouveau s'en chargèrent,et comme un état des lieux était encore nécessaire,on eut recours à la Tibériade des Chartreux qui comprenait tout le cours de l'Ouche et pouvait fort bien servir ,en l'l'occurrence, à résoudre la question du bornage.
La Tibériade est demeurée aux archives de la ville, mais est-elle bien l'orginal de Jean d'Orrain? Il pararaît difficile d'admettre que les Chartreux aient consenti à se désaisir d'une pièce justificative de leur dossier.N'est-il pas plus vraisemblableque la ville en fît prendre copie?Mais comme d'Orrain était mort en 1554, cette copie ne pourrait provenir que d'une autre main.Au surplus, l'execution assez rudimentaire de la Tébériade conservée aux arcuives cadre plutôt avec cette hypothèse,car on imagine le bon d'Orrain un peu plus expert en son métier.

Une contestation en bornage, survenue en 1550, déchaîna l'action judiciaire entre les parties; et les procureurs, fouillant l'arsenal de leurs moyens, décidèrent qu'il fallait commencer par étabir un état des lieux aussi exact et aussi détaillé que possible.
Les pères Chartreux faisaient alors travailler àleurs verrières le peintre Jean d' Orrain bien connu à Dijon. Ils lui confièrent le soin de dresser une Tibériade,Cette Tibériade servi d'abord aux besoins de la cause , mais réapparut plus tard en deux autres procès.
Le dernier survint en 1567,à propos d'une double noyadedans l'Ouche. Deux baigneurs s'étant avisés de ne point remonter à la surface de l'eau, leurs corps furent retirés en présence des autorités locales. Mais ces noyés malicieux,dans le but d'embarrasser la justice,avaient juste choisi,pour se faire repêcher,la ligne séparative de Dijon et de Talant.
En l'espèce,quelle juridiction devait instrumenter? L'occasion était trop belle pour ne point établir une copieuse procédure.Les procureurs à nouveau s'en chargèrent,et comme un état des lieux était encore nécessaire,on eut recours à la Tibériade des Chartreux qui comprenait tout le cours de l'Ouche et pouvait fort bien servir ,en l'occurrence, à résoudre la question du bornage.
La Tibériade est demeurée aux archives de la ville, mais est-elle bien l'orginal de Jean d'Orrain? Il pararaît difficile d'admettre que les Chartreux aient consenti à se désaisir d'une pièce justificative de leur dossier.
N'est-il pas plus vraisemblableque la ville en fît prendre copie?
Mais comme d'Orrain était mort en 1554, cette copie ne pourrait provenir que d'une autre main.Au surplus, l'exécution assez rudimentaire de la Tébériade conservée aux archives cadre plutôt avec cette hypothèse,car on imagine le bon d'Orrain un peu plus expert en son métier.
Nous avons dit que cette Tibériade mesurait dans son développement, environ trois mètres.Sa hauteur,par contre,ne dépasse pas 0,60m.Elle est exécutée à l'encre noire,lavis,et rehaussée de touches à la terre de Sienne.On y voit près des Chartreux,à l'ouest,des tanneries,puis le moulin de Chèvre-Morte,ensuite le Foulon où se fabriquait le drap,industrie remplacée aujourd'hui par une usine de produits chimiques.Plus loin le moulin de Vaison (sic),tout cela entremêlé de petits personnages,et près de Plombières enfin,des ânes qui prennent leurs ébats.
Tout le fond est garni de montagnes dont les escarpements touchent à l'exagération.Au centre perchée sur un sommet quasi alpestre,la forteresse de Talant dresse ses tours et ses courtines.Un peu à droite, l'artiste a dessiné un piton de rochers couronné d'un calvaire en face du Foulon.Ce piton défiguré aujourd'hui par les travaux du chemin de fer a son histoire qui tient en vérité,beaucoup de la légende,mais intéressante à conserver cependant parce qu'elle fait revivre ce naturel superstitieux de nos ancêtres qui côtoyaient le mysticisme. »
Extrait du Fyot. Dijon, son passé évoqué par ses rues, Dijon, p 324.

Tiré du livre "Plombières-Les-Dijon à travers les âges"

Le chemin de fer à Plombières


LIGNE PARIS-LYON-MARSEILLE

La première idée d'un chemin de fer de Paris à Lyon fut mise sur le tapis en mars 1832 par S. Blum,
industriel et propriétaire des mines d'Epinac, en Bourgogne. Le 10 mai, c'était au tour de Mellet et
Henry de proposer un tracé par Nevers, Moulins et le Bourbonnais, Roanne et Andrézieux, Saint-
Etienne et Lyon. Intéressés déjà par leur ligne de Roanne à la Quérillière, ces deux ingénieurs la voyaient mise en valeur par emprunt de parcours.En 1833, Arnollet et Défontaines proposent de passer par la Brie, de Bray-sur- Seine à Troyes, à Chatillon-sur-Seine, Arnay-le-Duc et Dijon.En
1838 Hyacinthe Bruchet veut diriger la ligne sur Joigny et passe ensuite dans la vallée du Serein en se rapprochant d'Auxerre, continuer sur Semur et contourner le Mont-Affrique pour reprendre la
vallée à Chagny. Ce tracé comportait d'ailleurs un plan incliné! L'ingénieur des Ponts et Chaussées,
Courtois empruntait le tracé...de Strasbourg jusqu'à Meaux, puis la vallée de l'Aube et gagnait Dijon
par la vallée de la Tille. Enfin l'ingénieur Polonceau s'était fait l'avocat du tracé par les vallées de
l'Yonne et de l'Armançon et le vallon de l'Ouche.
Au moment des discussions qui aboutirent au vote de la loi du 11 juin 1842, il ne restait en ligne
de compte que trois tracés. Après le rapport Daru et l'intervention de l'ingénieur Darcy à qui Dijon doit son chemin de fer, et le P.L.M. le passage du seuil de Bourgogne au souterrain de Blaisy, le tracé définitif était sanctionné par un vote des Chambres, le 5 juin 1844.
Le 12 août 1849, la section de Paris à Tonnerre était inaugurée.
La section de Tonnerre à Dijon était d'une exécution plus difficile et comportait de nombreux ouvrages d'art, le principal étant le tunnel de Blaisy( 4100m). Commencé en juillet 1846, il fut ouvert pour les voies de service le 31 juillet 1849.
Mais jusqu'à Dijon on devait achever un autre souterrain à Malain, puis sept viaducs et encore six
souterrains successifs totalisant 33 arches et 390 m at , lorsque le premier train en provenance de
Paris fit son entrée dans la cité ducale, le 22 juin 1851, il y rencontra la locomotive venue de Chalon, qui l'attendait depuis le 24 juin 1849.
Les Plombiérois furent concernés directement par le tracé de la ligne Paris-Lyon à compter d'août
1841.
Le carnet de notes du garde champêtre de l'époque nous donne des éléments précis:
22 août 1841-E nquête concernant le projet de construction d'un chemin de fer Paris à Lyon par Dijon.
12 octobre1842 –Réunion pour décider sur trois projets concernant le chemin de fer Paris à Lyon par Dijon.
17 novembre 1846- Réunion de tous les propriétaires dont les propriétés sont traversées par le
chemin de fer.
4 janvier 1847 – Les documents du tracé du chemin de fer sont mis à la disposition des habitants du
village pour consultation.
8 janvier1847 – Messieurs Lambert et Galland demandent aux habitants qui logent les ouvriers travaillant au chemin de fer, de se présenter pour recevoir leur dû.
10 mars 1847 – Demande est faite aux propriétaires qui ont des champs traversés par le chemin de fer d'arracher les arbres qui s'y trouvent pour ouvrir les rigoles.
1er et 6 février1850- Vente de cinq maisons sises Rue Neuve actuellement rue d'Hauteville qui se
trouvent dans le tracé du chemin de fer.
Le 9 février 1851- Pour la première fois une machine à vapeur et des wagons sont arrivés jusq'en
Vaussevaux.
29 mai 1851- On avise les habitants des fêtes et réjouissances qui auront lieu à Dijon « pour la venue de Monsieur le Président de la République et des Ministres » le 1er juin 1851.
1er juin 1851- Inauguration à Dijon de la section Tonnerre Dijon.
LIGNE D'EPINAC
La loi du 2 août 1886 substitua la compagnie P.L.M. À l'Etat pour la concession de la ligne
d'Epinac à Velars. Enfin le prolongement jusqu 'à Dijon fut déclaré d'utilité publique et
concédé à cette même compagnie par la loi du 1er juillet 1896. Le tracé fut approuvé en 1896
et 1897. Les expropriations des terrains entre Dijon et Pont d'Ouche commencèrent en 1900.
La ligne Dijon-Epinac les Mines était longue de 67 km, elle était jalonnée entre deux gares de
raccordement par onze gares et quatre haltes.
L'exploitation commença le 1er juin 1905 par trois aller et retour quotidiens avec en plus un
service supplémentaire les dimanches et fêtes d'été entre Dijon-Ville et Gissey-sur-Ouche,
appelé « train des pêcheurs » et très fréquenté. La fréquentation ne devait pas être bien
importante d'autant plus que dans les années 1930 une entreprise d'autocars exploitait un
serviceentre Dijon et Bligny. C'est pourquoi l'arrêté du ministre des Travaux Publics du 31 janvier 1939, approuvant le plan d'organisation des transports publics de voyageurs du
département de la Côte-d'Or avait prévu l'exploitation par un service d'autocars de la ligne Dijon-Epinac en remplacement, qui commença le 6 février suivant.
Le 1er mai 1952 la section subsistante fut affermée aux chemins de fer départementeaux qui
très économiquement s'efforcèrent de maintenir en plus du faible trafic marchandises, le train
des pêcheurs, service dominical hebdomadaire pendant la belle saison. Tout trafic cessa le 26 mai 1968 sauf sur le tronçon Dijon-Ville à Velars-la-cude.
...
De 1864 à 1905 cette route n'a été desservie que par une voiture publique de 10 places, quittant Dijon à 16 h, pour arriver à Pont-d'Ouche à 20h30 (40km)...
Tiré du livre "Plombières-lès-Dijon à travers les âges"

mercredi 28 mai 2008

Quelques points de repères historiques ...

Les débuts de l'histoire de Plombières sont forts obscurs, autant que son origine étymologique.
D'où vient le nom du village, connu dès l'année 584 sous la forme Plumberiae,puis Plumbariae, Plombères, ou même Pomblères, "Pieumère" en patois?
Les hypothèses sont diverses et contestables: si la géologie permet de réfuter l'idée selon laquelle le nom de Plombières conserverait le souvenir de l'existence d'une mine de plomb, l'origine celtique, de pumblus: pommier, demeure conjecturale. Faut-il, dès lors, se tourner du côté de palumbaria:lieu où l'on trouve des pigeons, des colombes... et faire de Plombières l' équivalent de Colombier ou Coulmier?
L'hypothèse est séduisante, mais rien n'est moins sûr.
Toujours est-il que l'ancienneté du peuplement de Plumberiae est certaine, ainsi que l'atteste la découverte de vestiges antiques (monnaies en particulier), et de tombes mérovingiennes.Au VIe siècle de notre ère, le lieu et ses habitants faisaient partie d'un vaste domaine situé dans la vallée de l'Ouche,et qui appartenait à l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon, celle-ci l' ayant reçu en donation du roi de Bourgogne Gondran.

Ensuite,aux temps troublés de l'époque franque, les moines en furent certainement spoliés puisque en 886, le roi carolingien Charles le Gros ordonne la restitution de Plombières à Saint-Bénigne.
Mais au moyen âge, le village est encore l'enjeu de disputes et de conflits opposant les moines
dijonnais aux ducs de Bourgogne: au début du XIIème siècle, le duc Hugues II promit bien de mettre fin à ses exactions à l'égard des habitants, mais il fallut attendre encore plus d'un siècle
pour que Saint Bénigne se voie reconnaître pleinement la seigneurie de Plombières.
Toutefois, les manants n'en furent pas soulagés pour autant; les droits seigneuriaux dont bénéficiait Saint Bénigne furent le sujet, au moyen âge et encore sous l'ancien régime, de nombreux démélés, querelles, procès, au cours desquels les gens de Plombières se défendirent avec acharnement.
C'est que les choses étaient d'importance! Ils ne s'agissait rien de moins que de leur qualité
d'hommes et de femmes libres, des tailles qu'ils devaient aux moines chaque année, des amendes de justice, du droit de pêche dans l'Ouche...
Malgré un arbitrage rendu en 1427 par lequel les deux parties: l'abbé et la communauté villageoise faisaient des concessions réciproques, le conflit rebondit une vingtaine d'années plus tard; l'affaire alla jusqu'àu Parlement de Paris qui condamna les habitants à payer de lourdes sommes.
Beaucoup plus tard, le village changea de seigneur; le domaine de Saint-Bénigne fut en effet transmis, en 1774, à l'évéché de Dijon crée une quarantaine d'années auparavant: l'évêque de Dijon fut ainsi seigneur de Plombières à partir de cette date et jusqu'à la Révolution.
Pour les derniers siècles de l'ancien régime, nous avons la chance de posséder, grâce à des enquêtes administratives des XVIIème et XVIIIème, des descriptions assez précises et fort précieuses à bien des égards.

L'entretien de deux ponts qui sont sur la rivière d' Ouche, cinq livres pour l' entretien et curée tous les ans de cinq puits communs, une pinte de vin au curé pour chaque vigneron pour son droit de passion, la dixme et autres redevances seigneurialles.
Ils ont droit de parcours et vain pasturages sur les finages de Dijon, Corcelles le Mont, Villars, Prenois et Talan, ainsi que les habitants desdites communautés l' ont sur eux, le droit de pescher dans la rivière d' Ouche dans toute l' étendue de leur finage et de Velars, de la main au panier appelé Benaton et à la ligne volante, le droit de parcours dans les bois du seigneur dépendans de la seigneurie de Plombières après la troisième feuille et le droit de mener boire leur bestail au bief de la papèterie du moulin et d' y laver leurs lessives. Et encore le mesme droit en une fontaine derrière le moulin... »
Presque un siècle plus tard, en 1757, le curé de Pombières répond à un questionnaire de l' ingénieur Antoine en vue d 'établir la carte de la province de Bourgogne:
Le nom propre de mon village est Plombière, il est situé entre deux montagnes, l' une au midi, l' autre au septentrion; le clocher est une flèche couverte de thuilles; c' est une seigneurie dépendants de l' abbaye de Saint-Bénigne de Dijon; il est à une lieue de ladite ville de Dijon, au levant.
Il y a trois fermes qui dépendent de ma paroisse,1° La papèterie de Bruant à un quart de lieue de Plombière, située au pied d' une montagne au midi, 2° La ferme de la Craye située sur une montagne à une demi- lieue de mon village, 3° la ferme de Neuvon à un quart de lieue de mon village, située sur la rivière d' Ouche, au couchant.
La rivière d' Ouche traverse le territoire de ma paroisse de l' occident à l' orient et passe au bas du village dans une vallée; il y a deux ponts de pierre, l' un sur le bief d' une papèterie qui touche au village, située sur la rivière d' Ouche, au couchant.
Le moulin de Plombière sur la rivière d' Ouche, est à cent pas de mon village au midi.
Le grand chemin de Dijon à Paris fait en chaussée d' empierrement n' est finy que jusqu'à l' entrée de mon village des deux côtés.
A cent pas de mon village au levant et à gauche du grand chemin est une croix de pierre appelée la croix de la mort; à trois cent pas de mon village au levant à droite du grand chemin est une croix de mission en bois avec un christ.
A un quart de lieue de mon village au septentrion, sur une hauteur, est une croix de bois appellée Mont Calvaire.
A cinquante pas de mon village au couchant est une croix de pierre, et une autre encore de pierre à deux cents pas de mon village au midi, appellée la croix du grand pont.
L' on verra, un peu plus loin, les problèmes que posa, aux environs de 1760, la construction d' une nouvelle route à travers les jardins.
Pendant la période révolutionnaire,Pombières est le chef-lieu d' un canton groupant les communes de Corcelles- les- Monts, Daix, Flavignerot, Fontaine-les-Dijon, Hauteville, Plombières et Talant.Cc canton disparaît en l' an VIII (1800), alors que la commune de Plombières est intégrée dans celui de Dijon-Nord, avant de faire partie, depuis quelques années, de celui de Fontaine.


Tiré du livre"Plombières-Lès-Dijon à travers les âges"
La commune de Plombieres-les-Dijon et ses sols

La commune de PLOMBIERES-LES DIJON est située sur sur des terrains qui se sont formés dans une mer à faible profondeur,à l'ére secondaire, entre 170 et 150 millons d'années.
A cette époque ( jurassique) la mer recouvrait en effet la plus grande partie de l' europe Occidentale actuelle.
Après plusieurs oscillations du niveau des eaux dans la suite des eaux secondaires,la mer s'est retirée définitivement de la region à la fin du crétacé ( il y a environ 70 millons d' années).
Durant l'ére tertiaire, la géographie a été bouleversée par d' importants mouvements tectonique, les compartiments de terrains découpés par les failles ont joués les uns par rapports aux autres. Ainsi,entre trente 35 et 10 millons d' années, se sont formés LA BRESSE, par effondrement, LA COTE et le seuil de Bourgogne par bombement. Enfin, l'érosion s'est attaquée aux nouveaux
reliefs et les payasages actuels se sont constitués.
Sur la commune de Plombieres, nous trouvons ainsi des éboulis de pentes et les alluvions continentales de l'Ouche qui se sont répandues sur les terrains à une époque récente ( 3 ou 4 millions d' années).
On peut penser que la région a connu, a plusieurs époques, des climats beaucoup plus chauds que les climats actuels: des dents et des ossements ainsi que des tracés fossiles de divers animaux en font foi,par exemple: le crocodile fossile trouvé dans les carriéres de Talant.
Les terrains de plombières sont essentiellement calcaire, aussi trouve-t-on un certain nombre de grottes.
Tiré du livre "Plombières-les-Dijon a travers les âges"
Terrains qui se superposent dans la commune

jurassique supérieur

oxfordien

10 - Couches à dominante marneuse, argiles et calcaires argileux avec débris de spongiaires et pholadomaya lineata (facies argovien)
9 - Calcaire dur gris avec quelques oolites ferrugineuses à la base et débris d'éponges et de crinoïdes (balocrinus subteres).
8- Oolite ferrugineuse : calcaire argileux et marnes rouges à petites oolites ferrugineuses et fossiles très nombreuses.

jurassique moyen

Callovien

7 - Dalle nacrée : calcaires grenus, à débris organiques, ooliques vers le sommet, avec de grandes huitres plates (pernostrea pellati). Stratifications obliques.
6 - Niveaux à digonelles (digonella divionensis) : calcaires et sables ou argiles calcaires, en petits bancs altérants, surmontés de calcaires de type grenu avec digonella divionensis et des lamellibranches

Bathonien

5- Calcaire grenu à niveau bicolores, bleu et beige, rose ou violacé, oolique.
4 - Comblanchien : calcaire exploité comme pierre marbrière à Comblanchien : calcaire dur, compact. Il affleure sur de grandes surfaces :
Plateaux rocheux liapazés ( avec des ciselures : la roche est burinée de profondes canelures, des trous, des cavités tourmentées, séparées de crêtes aiguës, souvent coupantes. De tels plateaux sont des plateaux karstiques karstiques)
Versants en croupes dénudéés, sporadiquement recouverts par quelques décimètres d'argile rouge de décalcification.
Versants raides, embrassés d'éboulis couverts de feuillus, de buis et de genévriers.
Dans ce calcaire, on trouve fréquemment des stylolithes. Les fossiles à l'oeil nu sont rares. Au microscope, on voit des foraminifères et des algues.
3 - Oolite blanche : calcaire blanc à grains ronds (oolites), friable, en petits bancs.
2 - Calcaire à chailles, dit calcaire de Premeaux : grain fin, avec des lits de chailles : nodules silicieux à cassure grise, rose ou violacéé.

Bajocien


1 - Marnes à Ostrea acuminata : on y trouve une alternance de petits bancs de marnes et de calcaires argileux fossilifères ( huitres, ammonites, brachiopodes). Cette formation est généralement masquée par ses produits d'altérarion et les éboulis des calcaires bathoniens.
Elles sont visibles en affleurement au début de l'autoroute H6. Dans la végétation herbacée,
piquetée de pins, de genévriers, jalonné de sources entre les abrupts dus aux calcaires bajociens
à entroques sous-jacents et aux calcaires bathoniens.

Tiré du livre "Plombières-Les-Dijon à travers les âges"

Pas de limitation de vitesse !


il manque les lavandieres !


clocher bourguignon classé


mercredi 21 mai 2008


Emplacement de l'ancien moulin du Tamiset.On peut admirer la turbine et la passerelle qui permet de traverser le bief au-dessus des vannes.

Les vieilles maisons

Les vieilles maisons du centre de Plombières dans les petites rues ont l'air tranquilles

les belles pommes de la pepiniere Calais
Carte ancienne, répresentant une photo prise de l'ancien pont,qui traverse le bief . Nous avons la vue sur la maison ( dite "Dodoz")au fond à gauche ;puis l'ancien château des "Evêques", l'actuelle caserne des CRS (au fond à droite) .

Flanerie dans les rues de Plombieres.


Grille du chateau des Eveques.Aujourd'hui caserne de C.R.S.

le pigeonnier

Le pigeonnier de Plombières faisait partie de la propriété Troubat, ancienne maison Gauthier, datant du XVII ème siècle. Le château a été vendu ainsi que les dépendances à la SEMAAD mais la commune a racheté le pigeonnier. Les niches et l'escalier sont visibles mais dégradés comme la façade.

L'église de Plombières

L'église de Plombières a son clocher classé monument historique, il est en tuiles vernissées caractéristiques du 12ème siècle. Le choeur est du 15ème . Le reste de l'église a été reconstruit au 19ème siècle en style néo-gothique. A l'intérieur, on peut voir trois tableaux de Revel qui vivait fin du 17ème et début du 18ème siècle et un tableau représentant la Vierge, l'Enfant et St Jean-Baptiste dépoque préraphaélique

samedi 17 mai 2008

Un petit retour en arrière sur plombières


Voici l'ancien séminaire, aujourd'hui caserne des CRS

C'est dans Plombières une belle bâtisse avec son parc en bordure de l'Ouche.

vendredi 16 mai 2008

La pépinière Calais


Dans le vallon se trouve une pépinière exploitée par la famille Calais depuis de nombreuses années. On peut y trouver toutes variétés d'arbres ornementeaux, fruitiers etc...
Au printemps une balade est très appréciée les arbres en fleurs régalent les promeneurs, un beau coin de verdure tout près de Dijon.

les pépinières de Plombières


Pour décorer nos jardins avec les pépinières de plombières dans un très grand choix d'arbres et de plantes. Au printemps un régal pour les yeux avec les fleurs.

le lavoir


Au fil de l'eau pour rêver des temps anciens et des lavandières.

En se promenant le long des berges, en partant d' un pittoresque pont et entre de jolis petits jardins,nous pouvons faire une jolie promenade.Au passage, nous remarquons un lavoir du 19ème siècle, caractéristique par la mobilité de ses pierres; quand l'eau du bief était haute, on pouvait les remonter grâce à un système de tiges situées sur les côtés de la bâtisse. On peut y voir tous les ustensiles dont se servaient les lavandières:caisses à laver,baquet et planche pour décrasser le linge, lessiveuse sur une brouette et marmite à eau chaude.

Photo de la maison doddoz


Maison ancienne du centre du village avec une belle toiture typiquement bourguignonne faite de tuiles vernissées et ayant appartenue à une vieille famille plombièroise.

Le Ruy blanc


Petit affluent du Suzon, eau très calcaire avec dépôts de tuffe expliquant les cascades.
pour accéder a ce lieu,suivre la route Dijon Chatillon-sur Seine( route nationale 71)après Darois on arrive à Val-Suzon puis il faut tourner à gauche pour emprunter le val Courbe en direction de Blaisy et après parcouru 4 km on arrive a un parking, ou l'on peut suivre un sentier qui longe le Ruy Blanc.

maison de pirouette cacaouette


Maison construite le long du bief ; lorsque l'affluent ( L'Ouche ) risque de monter, les vannes sont fermées...Qui n'a pas fait son travail ? Peut- on se demander, lorsque l'on voit, les traçes de crues, sur le mur, sous les fenêtres ! Il y a très longtemps, sans doute.

A l'Espace Publique Numérique de Plombières lès Dijon, nous formons un groupe de personnes motivées, débutantes ou plus expérimentées, allant de 7 à 77 ans !



Cette année, nous avons abordé l'ordinateur dans sa généralité :

  • Les composantes de l'ordinateur (touches du clavier, « apprivoisement » de la souris, les différents pièces)
    L'environnement Windows :

  • -Personnaliser l'ordinateur, installer un logiciel, écouter de la musique...

Aussi, le traitement de texte sous toutes ses formes :


  • élaboration d'un texte (ponctuation en bureautique)

  • insertion de photos
    insertion de tableaux
  • la mise en page : les bordures de page, les différentes présentations...

Ce qui a été mis en pratique le 22 novembre 2006 et le 28 novembre 2007 lors du « marathon des webmagazines », cette journée a eu pour but d'initier les participants au journalisme numérique par la réalisation d'un magazine sur la commune de Plombières lès Dijon, magazine consultable sur le site Internet du Grand Dijon : http://www.grand-dijon.fr/


A noter que Plombières a terminé 2ème du concours dans la catégorie adultes pour l'année 2006 et 4ème pour l'année 2007.


Bien évidemment, l’apprentissage d'Internet tient une part importante dans nos activités,

  • la communication :

- Créer et utilisation une boite aux lettres (envoi d'e-mail avec des pièces jointes..)- La messagerie instantanée (Tchat, échange de fichiers)
- Participer à des discussions (forum)

  • la recherche d'informations :

- Les moteurs de recherches
- Les sites pratiques (météo, pages jaunes, annuaire, programme TV, bandes annonces de films, sites d'information, d'actualités...)
- Acheter en toute sécurité sur Internet- « Vos droits sur Internet » (Informatique et libertés)

  • Le téléchargement : (Logiciels gratuits pratiques, de bureautique, de sécurité, de graphisme, d'utilitaires...)

  • La sécurité :
    - Les anti-virus, les pare-feu...
    - Les dangers potentiels (virus, spam, intrusions...)
    - Protéger son ordinateur

Aussi, nous travaillons sur la conception graphique et la photo numérique :

  • Réalisation de compositions graphiques (cartes de Noël, de vacances...)

  • Organisation d’atelier photo numérique avec prise de vue en plein air dans la commune

  • La retouche photo : correction des défauts, amélioration de la qualité des photos, création graphique.

  • Partage des photos sur Internet

L'animatrice multimédia Audrey LORPHELIN