Diaporama de l'Ouche et de son Bief

vendredi 13 juin 2008

La maison commune




En1792, Plombières, chef-lieu de canton, se devait d'avoir une salle de réunion pour la municipalité.
Avec l'aide du district, d'importantes réparations furent entreprises dans une maison sise rue Basse.
« Ces réparations sont très urgentes et nécessaires attendu que la municipalité est sur le point de se trouver sans avoir de lieu pour tenir séance et que l'on n'a point de lieu sûr pour servir aux détenus
(extrait des délibérations du conseil municipal du 5 février 1792) ».
Ce fut la première maison commune, on changea le nom de la rue: la « rue Basse » devint « rue commune »
ou « rue de la Maison Commune ».
En 1848 il fut nécessaire de prendre une décision pour établir la maison commune et des écoles dans un lieu mieux adapté. On envisagea l'achat d'une partie de la propriété de Mme Sicardet (actuellement propriété Troubat); le prixdemandé: 30 000 F, et surtout l'ampleur des travaux à effectuer ont fait abandonner le projet.
Le 20 décembre de la même année, les plans et devis de construction de la maison commune actuelle, sont soumis au conseil municipal. Coût 52 000 F. Le projet impliquant des dépenses au-delà de ce que possède la commune, le conseil municipal vote à l'unanimité une imposition extraordinaire de 10 centimes pour l'exercice 1849 et les exercices suivants jusqu'à liquidation de la dépense que nécessitera cette construction.
Pour édifier ces bâtiments, il fut nécessaire d'échanger l'ancienne maison commune contre quelques maisons appartenant aux familles Ligeret Portalis que l'on devait démolir.
La réception provisoire du bâtiment eut lieu le 21 novembre 1851 et la définitive en 1853.
Création de la place
En 1858, il fut décidé de créer une place dans le but de démasquer la maison commune. A cet effet on acheta plusieurs maisons et cours appartenant à M. Lanier(voir plan) qui furent
démolies.
Tiré du livre "Plombières-les-Dijon a travers les âges"

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