Diaporama de l'Ouche et de son Bief

lundi 12 janvier 2009

l'Espace Publique Numérique


Le centre social, ainsi que la Municipalité de Plombières les Dijon, sont heureux de vous informer de la réouverture prochaine de l’EPN* à Plombières.

Au MENU 2009 différents ateliers pratiques :
_Initiation à l’informatique, comprendre internet
_l’internet 2.0
_Retouche et montage photographique
_Dessin assisté par ordinateur
_Montage vidéo et audio +réalisation d’un Film
Et plein d’autres activités

À votre disposition pour toute question : Raphaël Richard
voir mon blog
_Ateliers tout niveaux, débutants acceptés de 7 à 77 ans

Inscriptions à l’adresse Suivante :
epnplombieres@hotmail.fr
Espace Publique Numérique : rue du moulin Plombiéres lés Dijon

dimanche 22 juin 2008

Les Hommes Illustres

Il y a toujours eu de belles propriétés à Plombières qui était appelé" le petit Versailles de Dijon". Le séjour était fort apprécié par les personnes de qualité aux siècles derniers, qui y possédaient des maisons de plaisance
XVIIe siècle:
-Jean Gauthier, conseiller en la chambre des comptes du roi Louis XIV.
-Roger de Florence, ingénieur du roi , commandant un bataillon dans un régiment de Piémont après trois campagnes au service de LouisXIV, se retire à Plombières et meurt en1683.( d'après Courtépée)
XVIIIè siècle:
-Jean Brown:Général anglais en exil y fut inhumé en 1764, la dépouille fut renvoyée dans son pays dans des circonstances très particulières.( Ce général anglais soupçonné d'avoir trahi à Gibraltar, s'expatria et vint habiter à Plombières dans une maison qu'il avait fait acheter par commission. Quoiqu'il fut anglican, le curé de la paroisse lui rendait de fréquentes visites. La mort arriva en 1764, après un court séjour, et fut doublement pénible pour le prêtre et pour l'ami.
Le général aimait sa patrie et il lui était dur d'en être séparé pour toujours. Ainsi exprima-t-il dans son testament le désir d'y rentrer au moins après sa mort. Il fut enterré civilement au-dessus de l'endroit où se rencontrent le chemin de Champmoron et de Bonvaux sous un pommier. Deux mois après, on ouvrit la fosse pour en retirer le cadavre. Alors une femme, dont la chaudière n'est pas oubliée, fit bouillir les membres pièce à pièce, afin de les réduire au plus minuscule, les renferma dans une boîte et les expédia par le roulage.( extrait Manuscrit A.Sébille MS 1808 PF)
-Nicolas Charpy de Billy, seigneur de Billy 1750.
-François Sirice Melchior, comte de Voguë, maréchal de camp et armée du roi 1783.
- Le Mullier de Toutry 1756.
-Baron de Grignon 1763.
-Famille Maret: Jean-Philibert, Préfet de Côte d'Or et du Loiret,Hugues, Duc de Bassano( fin du XVIIIè début du XIXè)
XIXè siècle:
-Portalis, cousin du ministre de ce nom sous Napoléon Ier.
-Delamotte, Directeur au ministère des cultes.
-Lissajoux, célèbre par ses découvertes en acoustique( enterré à Plombières en 1880).
Hommes illustres d'origine plombiéroise.
XVIIIè siècle:

-Paillet Julien: Poète né le 8 février 1771 à Plombières.
XIXè siècle:
-Bernard Courtois: savant ayant découvert l'iode.
"Le père de Bernard Courtois, Jean-Baptiste Courtois, né à Plombières en 1748, appartenait à une famille de cordonniers.B.Courtois était le préparateur d'un des plus grands chimistes de son temps Guyton de Morveau.
Bernard Courtois est né à Dijon en 1777, il avait pour parrain Bernard Maret fils du Docteur Hugues Maret. Enfant et étudiant, Bernard Courtois passait ses vacances à Plombières, chez son oncle Zacharie Courtois. Il découvrit l'iode en 1811. Il mourut dans la misère à Paris en 1838."(Mémoires de L'Académie 1920/1921)
XXè siècle:
-Docteur Albert Rémy, inventeur du diploscope.

Tiré du livre"Plombières à travers les âges"

jeudi 19 juin 2008

L'animation

Madame Alice Barbier se souvient...
A la fin du siecle dernier et parfois même au débutde celui-ci, on veillait en famille.On racontait de vieilles histoires, on passait en revue les derniers potins du village et on mangeait des marrons.
Il n'était pas rare que des chanteurs de rues passent à Plombières.On vit même un jour un montreur d'ours qui fit à une dame du village, Berhe Garde, la plus grande frayeur de sa vie.S'étant rendue en consultation chez Rabier, elle s'était heurtée en sortant à l'ours qui était
couché en travers de la porte.
Des comédiens donnaient chaque été un spectacle sur le paquier où ils peignaient leurs décors directement sur le mur de la Javel.L'hiver c'était les jeunes filles du patronnage qui jouaient une pièce.
Une fois par an, à Carnaval, on allumait la "foulère", sorte de grand feu de joie autour duquel la
jeunesse chantait et dansait.
A Noel, on se rendait en famille à la messe de minuit. Au retour, on mangeait quelques châtaignes et on se couchait. On ne faisait pas réveillon comme aujourd'hui. Par contre le jour de
Noel on servait la dinde.
Au printemps c'était la fête patronale, avec le bal et les manèges. Elle se tenait en mai ou en juin.
Le dimanche, raconte encore Madame Barbier, les enfants de choeur passaient dans les maisons pour les bénir.On leur donnait pour celà un ou deux sous. Quand ils n'avaient plus d'eau bénite,
ils prenaient de l'eau à la pompe la plus proche et continuaient leur tournée.
Madame Barbier a été frappée dans sa jeunesse par le spectacle des mendiants. Il y en avait
deux à Plombières. Un, estropié qui ne parlait jamais et dont les pieds étaient enfermés dans une sorte de prothèse en fer. Le bruit de ses béquilles frappant le sol faisait fuir les enfants.
Le second mendiant était un cul-de-jatte qui demandait l'aumône dans la grande rue.
Quant à Monsieur Bonnaire il se souvient du premier film projeté à Plombières"L'arroseur arrosé", la projection lumineuse se faisait sous un chapiteau.


Tiré du livre"Plombières à travers les âges"

vendredi 13 juin 2008

L'Ouche











« L'Ouche coule limpide, à l'ombre des saules vénérables, dans un lit qui semble prolonger le pré tant y abondent les joncs, les nénuphars et les herbes, vertes chevelures de nymphes peut-etre que peigne ou qu'échevele le courant. Où l'eau apparait, elle forme de larges miroirs qu'une multitude d'insectes polissent sans répit. Sur les bords, paissent des boeufs, de grands boeufs blancs marqués de roux »
George Droux – Flanerie en Bourgogne. op.cit. p. Dijon 1926.

L'Ouche que décrit si bien George Droux s'étendait, avec ses méandres, sur toute la largeur de la vallée, inondant prés et champs lors des grandes pluies.Cette rivière a été régularisée à grands frais, plusieurs fois elle a été redressée. Lors de la construction du pont en1758-59, son lit fut creusé ce qui n'évita pas des débordements, notamment l'inondation de 1856 qui submergea le parc du petit séminaire.L'abbé Lereuil indique que l'Ouche fournissait des truites renommées et le livre de comptes du couvent des chartreux indiquait que l'on chassait sur ses bords les « Bièvres »espèces de castors dont la chair était succulente et la fourrure fort estimée.
Tiré du livre "Plombières-Les-Dijon à travers les âges"

Le Bief





Le Bief creusé à bras d'hommes, fut utilisé de bonne heure par l'industrie.
Il alimentait les moulins et est d'une époque tellement reculée que ses capricieux circuits donnent l'apparence d'un lit primitif à ce canal artificiel.
Le Bief n'appartenait pas à la communauté, mais aux proprietaires des moulins. Les habitants devaient payer un droit pour faire abreuver leur bétail.
Le pont sur le bief, route de Paris, fut construit en 1782/1783(plan ci-contre).
Le pont, rue de l'Eglise, est déjà mentionné dans l'enquête de 1666, il remonterait à la fin du XV° siécle.
Le pont Masséna destiné à relier "la rue de la Biez avec la rue Basse" fut construit en 1876 son coût fut de 3.478,41 F(Archives Municipales 0518).
En 1806, sont cités devant le juge de paix du canton de Dijon-Nord, par Louis Sicardet, propriétaire du moulin à grains de Plombières, les héritiers Echaillier, propriétaires de la papeterie de Plombières, afin d'obtenir leur participation aux travaux d'entretien et de curage du Bief
Il est indiqué que la papeterie n'est plus, alors (en 1806)en activité.(Archives privées).
Tiré du livre "Plombières-Lès-Dijon à travers les âges"

L'église




L'église

I-Historique
La légende veut, qu'au VIIIè siècle, Saint-Romule ait déposé , dans la chapelle de Plombières, des reliques de Saint Baudèle martyrisé à Nîmes vers 295.

(On raconte qu'autrefois, Plombières possédait deux statues de Saint-Baudèle: l'une en bois, l'autre en pierre Une seule était bonne; le malheur était qu'on ne savait laquelle. Sur le conseil d'un pleumeran avisé, on s'en fut en procession au bord de l'Ouche et on jeta les statues dans un remous; le vrai saint saurait bien se tirer d'affaire. Le fait est que l'un coula à pic et que l'autre surnagea: c'étaitle bon; et c'est lui que dorénavant on implora, toujours avec succès d'ailleurs.)
On ne possède pas de textes sur la date de construction de l'église mais on situe celle-ci aux années 1520-1530. (J.Marilier: les Eglises de Plombières les Dijon et de Fontaine- les Dijon-Essai de datation.)

L'édifice remplaça alors une église existante puisqu'en 1103 Robert 1er de Bourgogne, évêque de Langres, confirme à l'abbaye de Saint-Bénigne le droit de patronage des églises de Plombières et Velars.
Période révolutionnaire: en août 1790, les officiers municipaux procèdent à l'inventaire des titres, papiers et biens ecclésiastiques situés sur le territoire de la commune.

La vente des biens de la Fabrique comme biens Nationaux se prolonge de 1792 jusqu'à 1796 et l'église est mise en vente en 1793; des quatres cloches, seule est conservée la grosse pour l'horloge. Tout culte public cesse dans le village lorsqu'en 1793 la municipalité décrète que tous les signes extérieurs dudit culte seront enlevés et l 'église abandonnée transformée en Temple de la raison.(Archives municipales)
Restauration: elle a lieu en 1829-1830.De l'ancienne église on ne conservera que le transept qui supporte le clocher et le choeur et, pour la première fois en Côte d'Or, l'on reconstruisit les trois nefs en gothique.
En réparant le choeur, en 1857, on mit à jour des traces de fresques qui portaient la date de 1547 et qui représentaient Saint- Baudèle, Saint-Anne, Sainte-Marguerite. En1888, après les avoir fait photographier, relevé l'inscription et la date, on a fait tout disparaître afin de régulariser le mur et le mortier et y appliquer d'autres peintures à l'huile.
Par suite de vétusté, il y avait urgence, en 1907, à restaurer le porche. Pour ce faire, on vendit des fragments d'anciennes piscines datées du XVIème siècle.
Tiré du livre "Plombières-lès-Dijon à travers les âges"

La maison commune




En1792, Plombières, chef-lieu de canton, se devait d'avoir une salle de réunion pour la municipalité.
Avec l'aide du district, d'importantes réparations furent entreprises dans une maison sise rue Basse.
« Ces réparations sont très urgentes et nécessaires attendu que la municipalité est sur le point de se trouver sans avoir de lieu pour tenir séance et que l'on n'a point de lieu sûr pour servir aux détenus
(extrait des délibérations du conseil municipal du 5 février 1792) ».
Ce fut la première maison commune, on changea le nom de la rue: la « rue Basse » devint « rue commune »
ou « rue de la Maison Commune ».
En 1848 il fut nécessaire de prendre une décision pour établir la maison commune et des écoles dans un lieu mieux adapté. On envisagea l'achat d'une partie de la propriété de Mme Sicardet (actuellement propriété Troubat); le prixdemandé: 30 000 F, et surtout l'ampleur des travaux à effectuer ont fait abandonner le projet.
Le 20 décembre de la même année, les plans et devis de construction de la maison commune actuelle, sont soumis au conseil municipal. Coût 52 000 F. Le projet impliquant des dépenses au-delà de ce que possède la commune, le conseil municipal vote à l'unanimité une imposition extraordinaire de 10 centimes pour l'exercice 1849 et les exercices suivants jusqu'à liquidation de la dépense que nécessitera cette construction.
Pour édifier ces bâtiments, il fut nécessaire d'échanger l'ancienne maison commune contre quelques maisons appartenant aux familles Ligeret Portalis que l'on devait démolir.
La réception provisoire du bâtiment eut lieu le 21 novembre 1851 et la définitive en 1853.
Création de la place
En 1858, il fut décidé de créer une place dans le but de démasquer la maison commune. A cet effet on acheta plusieurs maisons et cours appartenant à M. Lanier(voir plan) qui furent
démolies.
Tiré du livre "Plombières-les-Dijon a travers les âges"

mercredi 11 juin 2008

MOYEN AGE

Sépultures mérovingiennes. Deux tombeaux découverts en 1791 en creusant le canal ; on y a trouvé une poignée de sabre en or, une agrafe de ceinturon ornée de pierrerries, une bague, rien n'a été conservé: 1791. « Plombières prés Dijon.-Dans le mois décembre de l'année 1791, trois manoeuvres travaillaient de leur côté sur le térritoire de la commune de Plombières près Dijon , au creusement du canal de Bourgogne, lorsque tout à coup ils rencontrèrent deux cerceuils en pierre placés l'un sur l'autre; et, sans appeler leur chef, ils explorèrent ses tombes et s'emparèrent des objets qu'elles contennaient. Cepandant le bruit de cette trouvaille s'étant aussitôt répandu, les ouvriers furent obligés de porter à la municipalité de Plombières les objets qu'ils n'avaient pu soustraire aux regards, et ils déclarèrent que les cerceuils contenaient des squelettes. Près de l 'un d'eux se trouvaient un sabre dont la poignée était en or, une boucle de ceinturon ornée de pierrerries. Dans le même cerceuil était un petit coffre formé d'une lame d'or assez mince pour qu'elle pliât sous la pression du doigt.C e coffre était fermé par une espèce de cadenas aussi en or; il contenait trois lingots d'or de 6 pouces de long environ, et une bague de même métal qui portait pour chaton une pirre précieuse. M. Labourey, auquel mon père doit ses détails, que j'emprunte a ses notes manuscrites, ajoute que l'autorité départementale s'est emparée de cette trouvaille, et à donné six cent livres comme gratification aux ouvriers; puis que l'un d'eux est parti et a fait une absence prolongée, ce qui a fait supposér qu'il avait soustrait d'autres objets précieux qu'il a emporter pour les vendre ou les cacher.Il est bien regretable que cette découverte, qui rappelle celle de Tornay, n'ait pas été étudiée dans le moment, et soigneusement décrite.Cepandant la poignée d'un sabre , ou coutelas, la boucle de ceinturon ornée de pierrerries, et ce coffret, paraissent appartenir aux cepultures de l'époque mérovingienne.Quant à la bague, il ne nous est resté aucun détail sur sa forme et son ornementation » Rapport Commission des antiquités bibliothèque Municipale, Vol

Tiré du livre "Plombières-Les-Dijon à travers les âges"

EPOQUE ROMAINE

Au climat de saligny,on a trouvé, outre les substructions importantes, une statuette en bronze, des moules d'ornements en terre cuite, une flûte en os, 665 médailles de septime sévère et postume:
En Novembre 1846, M. Claude Lamblet-Canquoin, habitant de la commune Plombiéres-lez-Dijon, m'a confié 665 médailles de billon d'argent, qu'il a trouvé dans sa propriété,située sur une portion de térritoire dit le climat de salligny entre le canal et la riviére d'ouche,à environ la moitiée de la distance qui sépare Velars de Plombières.
J'ai reconnu ses médailles, toutes comprises entre Septime-Sévere en postume (196 et 267 de l'ère vulgaire).M Lambert, par reconnaissance de mes soins,a bien voulu disposer en faveur de la commission départementale des antiquités de 18 de ses monnais romaines »

réf. Compte rendu commission des antiquités. 1846-1847 -Paragraphe. II et III.B. Municipale.

Tiré du livre "Plombières-lès-Dijon à travers les âges"

Les voies de communication

La caractéristique essentielle du site de plombieres- et qui explique très certainement l'installation d'une agglomération à cet endroit- est d'être un lieu de passage; chemin, voie d'eau,
chemin de fer, « pénétrante »..., à divers époques et encore aujourd'hui, l'établissement de voies de communication a posé problème.
Jusqu'au milieu du XVIII siècle la route de Dijon à Vitteaux,dite « route numéro 2 »(aujourd'hui
n5 », s'arrêtait de part et d'autre du village qui devait etre traversé en empruntant un passage étroit,
sinueux, en pente, qui contournait l'église (aujourd'hui rue de l'église), « ancien chemin » figuré sur le plan ci-dessous reproduit d'après un croquis de l'époque. (1).
Pour faciliter le trajet de la poste de Paris à Dijon, L'administration de la province de bourgogne estima, en 1756, qu'il etait nécessaire d'ouvrir une voie plus large à travers Plombieres, ce qui devait entraîner la construction d'un nouveau pont sur l'ouche. Afin de ne pas démolir de trop nombreuse maisons, il fut décidé q'une nouvelle portion de route rectiligne serait tracée dans une zone de jardins ( en pointillé BC sur le plan, aujourd'hui N5), que le lit de la rivière serait redressé par le creusement d'un canal (DE),et que le pont serai établi sur le nouveau lit (C pont actuel).Les habitants furent chargés de réaliser une partie des travaux de terrassement et d'éffectuer le transport des pierres. Le projet fut réalisé en 1758-1759.
L'ancien lit de l'ouche (FGK),ainsi que les terres situées entre celui -ci et le nouveau lit (CG) furent cédées, d'une part à l'abbé de Saint- Bégnigne-qui avait été évèque de troyes (d'ou l'indication figurant sur le plan: « clos de Mgr l'évèque de troyes )-et qui fit construire une terrasse encore visible actuellement; d'autre part à M. Millot de la craye, trésorier de France, propriétaire d'un clos,d'une maison et d'un moulin alimenté par le bief (aujourd'hui Soboca).
Mais ces travaux ne furent pas acceptés sans peine, et l'on y vit la cause de bien des malheurs; Millot de la craye- qui était également propriétaire de la ferme de la Cras ou craye- eut à souffrir d'une très forte crue de L'ouche survenue en décembre 1763, à la suite de la fonte des neiges et de pluies continuelles. L'eau pénétra dans sont clos par une brèche ouverte dans le mur, d'évastants jardins et rez -de-chaussée, emportant tout sur sont passage. Le propriétaire estima que ce désastre était dû au nouveau tracé de L'ouche qui, étant devenu rectiligne, ralentissait moins le courant. Aussi demanda- t-il des indemnités à la Province, mais il fut débouté de sa demande.
Ainsi, depuis plus de deux siècles, la route de Paris à Dijon traverse Plombières selon le tracé que nous lui connaissons aujourd'hui.
Le cahier de notes du Garde Champêtre nous indique qu'en septembre 1808 on donnait;
-25 sols aux hommes- 18 sols aux femmes- 15 sols aux petits garçons, pour poser des pierres sur la route.

Tiré du livre"Plombières-Lès-Dijon à travers les âges"


mercredi 4 juin 2008

LE FOR AUX FEES

" Avant que les ingénieurs eussent fait sauter les rocs gênants pour leur tunnel, la muraille de pierre qui domine encore la route pointait vers le ciel, à 20 mètres du sol, son sommet hardi. Dans ses flancs s' ouvraient des excavations formant de véritables chambres souterraines où des ressauts de pierres offraient, sur leurs parois, des banquettes de repos.
Ces ingénieux réduits étaient l'oeuvre des eaux, mais l'imagination de nos pères les peupla de mystères.
Les plus vieilles traditions locales, signalées par Legouz de Gerland, voulaient que les druidesses de la région en eussent fait leur retraite. Elles venaient, disait-on près de Talant pour rendre des oracles. Mais le moyen âge eut tôt fait de transformer les druidesses en fées, et il ne manqua point de témoins sincères qui virent au clair de lune les blanches théories de dames entrer silencieusement dans les grottes du rocher. Ce rocher, on le désigna bientôt sous la dénomination patoise de for es fées qu'on écrivit plus tard abusivement fort aux fées. Nous disons abusivement car le mot patois "for" fut plus généralement interprété comme venant de forum, lieu d'assemblée, tandis que certains étymologistes lui donnent simplement la signification de four à cuire la pâte, dont la forme se retrouve dans les grottes et les cavernes.
Le lieu de réunion paraissait bien choisi et les sièges naturels qui garnissaient la grotte n'étaient point à dédaigner, même pour des fées.
Au surplus, chacun sait que les fées, très soigneuses en général de leur personne, sauf les fées grognons, fréquentaient les rivières et les sources. Sous leur for coulaient bien deux filets d'eau qui s'en allaient dans l'Ouche, mais les filets étaient trop minces et l'Ouche trop en contre-bas.
Aussi les fées, pour se baigner, préféraient-elles gagner la fontaine qui sort à mi-côte au midi de la montagne de Talant. Ce qu'elles faisaient, comme bien on pense, pendant la nuit fort dicrètement, et nul ne put jamais les surprendre. En tout cas la chose n'est pas douteuse, puisque la fontaine s'appelle toujours en témoignage, la Fontaine des fées.
Puis ces dames, en veine de balade poussaient une pointe jusqu'à la Roche Fendue qui s'appelle encore Roche à la Bique, sorte de menhir naturel situé sur le versant du coteau de la combe Valton, près de Bonvaux. Cette roche, haute de trois mètres sur un de large, est percée dans son milieu. Elle devint plus tard, dit la tradition, un lieu de sabbat pour les sorcières au moyen âge, et servit de rendez-vous aux carbonari de la Restauration. En somme tout cela se tient.
Mais n'oublions pas le For aux Fées. Ses hantises fantastiques s'étaient toujours bizarrement corsées d'une tradition religieuse, et les savants prétendent qu'au temps de la domination romaine, on avait élevé, au pied de la roche, un temple consacré à la divinité de la source. Une découverte, faite en 1889 par des ouvriers qui réparaient le lavoir contigu à cette source, donne à cette hypothèse une apparence de raison. Ces ouvriers, obligés de nettoyer la source, trouvèrent au fond la statuette en pierre blanche d'un dieu du paganisme. Quelque peu mutilée, la statuette devait mesurer dans son entier environ 0,48 m.
Le dieu imberbe et à demi- vêtu d'une draperie tombante tient de la main droite une patère posée sur une barre transversale rattachée à un siège. Le bras gauche brisé était plié. Quelques pièces de monnaies et une minuscule faucille furent découvertes à ses côtés.
Pour qui sait la profusion extraordinaire de divinités des sources répandues dans la Gaule païenne, il n'est pas douteux que la fontaine de la Roche ne fût sacrée et que la statuette trouvée en 1889 n'eût été placée comme génie de la source sur ses bords. Mais on sait aussi comment ces cultes du paganisme, ancrés dans les moeurs au point de n'en pouvoir être extirpés directement par le christianisme, furent transformés peu à peu sous l'influence des évêques.
Ceux-ci remplacèrent les idoles par la Vierge et les saints. Et voilà pourquoi, sans doute, tout à côté de cette source où l'on avait précipité le génie paien, s'éleva au moyen âge un oratoire consacré à Notre-Dame de la Roche. La Tibériade nous le montre placé au pied du rocher sur le bord du chemin. On dirait même un petit temple grec à fronton surbaissé.
Et non contents de protester ainsi contre le paganisme antérieur, nos pères, poussés peut-être par la frayeur secrète des traditions fantastiques persistantes, avaient multiplié tout à l'entour des signes de dévotion soigneusement reproduits par le peintre. Au-dessus de l'oratoire, une niche creusée dans le roc est pourvue d'une Madone et sur le sommet se voit un calvaire monumental dont la croix centrale paraît vide mais ornée seulement du chrisme. Des larrons semblent attachés aux croix latérales et une clôture entoure le tout. Au pied du calvaire, un Dieu de pitié, et plus près de chèvre-Morte, encore un pic surmonté d'une croix. Presque au-dessous,une image enchâssée dans le roc laisse subsister le doute. Etait-elle sainte, Vénus ou Fée?...La question n'est pas facile à résoudre.
Naturellement cette agglomération de monuments religieux n'allait pas sans dévotions extérieures et manifestations pieuses. Aussi, M. le chanoine Morillot nous apprend -t-il que la paroisse de Talant, sur laquelle se trouvait la chapelle de la Roche, s'y rendait en procession trois fois par an: le mardi de Pâques, jour où en divers lieux s'accomplissaient des pélerinages substitués à des coutumes du paganisme; le jour des premières communions, pour y consacrer les communiants à Notre-Dame de laRoche; et enfin à la fête de saint Simon , en action de grâce pour les vendanges .
Au XVIIIème siècle, le calvaire n'existait plus, si l'on s'en rapporte à la gravure d'un dessin de Lallemand. L'oratoire était encore en place, encadré de deux grands arbres, mais le fronton grec de la Tibériade était remplacé par un siple pignon sur route.
Extrait de Fyot. Dijon son passé évoqué par ses rues. l

Tiré du livre "Plombières-les-Dijon a travers les âges"

vendredi 30 mai 2008

La nouvelle passerelle


Pour relier le nouveau quartier du Port au centre du village la Municipalité a décidé de construire une passerelle.Celle-ci est arrivée prête à poser , en un temps record on pouvait passer l'Ouche à pieds secs.
photo Odile

LA ROUTE DE DIJON PLOMBIERES

LA ROUTE DE DIJON PLOMBIERES
Voici comment la décrit Georges Droux
« La route où l' on marchait tels des dieux, dans un nuage...de poussière est devenue plus accessible...
Voici en effet, la Chartreuse de Champmol avec ses merveilles scuplturales.
Voici l'usine élévatoire municipale qui a remplacé le très vieux moulin de Chèvre morte,en aval ou en amont duquel on pouvait, grâce à un gué traverser l'Ouche,, à la Chèvre morte,,...
Voici le Clos consulaire dont le nom rappelle la revue des troupes de la région qu'y passa rapidement le 11 messidor An V111 le premier consul au retour de Marengo. Voici enfin la haute falaise qui se dresse là depuis d'innombrables siècles et que sculpta à coup de bélier, la mer jurassique.
S'il grimpait aujourd'hui « les rocs perpendiculaires » de Chèvre morte, le poète ne pourrait plus apercevoir, comme il y a plus d'un siècle, « la diligence gravissant péniblement le chemin à trois cent pieds au-dessous de son trône de brouillards »
Au-delà du moulin Vaisson, l'horizon s'élargit un peu; la route des plus pittoresques fuit entre deux lignes de colline, celle de droite toute proche, celle de gauche plus lointaine.
Cette vallée est colorée avec ses terres, ses vignes, ses vergers dont les guignes et les noix sont célèbres,avec sa rivière qu'on devine plus qu'on ne la voit,dans le flanc du plateau, les larges blessures roses des carrières. D'ici elle semble fermée vers l'ouest,en haut par des mamelons pelés, en bas par la barre grise et rouge de Plombieres, humblement blotti à leur pied, mais ayant au front, topaze pyramidale son clocher »
Georges Droux- Au pays d' Aliboron - 1926
Aujourd'hui, le décor a une nouvelle fois changé; l'Ouche avec l'aide des hommes est devenue un lac qui borde une grande partie de la route de Dijon à Plombières. Le poète dont parle G.Droux pourrait rêver de nouveau en regardant évoluer les voiles de couleurs vives qui s'accrochent au décor de verdure.
"Il est utile de faire connaître laTibériade,de Jean d' Orrain.
On désignait, au XVI ème siècle,sous le nom de Tibériade, une vue cavalière,sorte de croquis topographique,donnant l'illusion des reliefs, des arbres et des habitations.Pourquoi ce nom de Tibériade ?
" C'est dit Tabourot des accords dans ses Bigarrures, à cause que Bartole a esté le premier jurisconsulte qui ait mis des figures parmy ses oeuvres comme il a esté fait en son livre de laTibériade "
Ce point éclairci, on n'apprendra pas sans intérêt qu'il existe en nos archives communales une grande Tibériade comprenant toute la région limitrophe de la route entre Dijon et Plombières.Cette Tibériade, collée sur toile, mesure environ trois mètres de développement.Voici dans quelles circonstances ell fut exécutée.
Au milieu du XVI ème siècle,le sieur de Soirans ossédait, entre Dijon et Plombières, des terres voisines de celles des Chartreux.

Une contestation en bornage,survenue en 1550,déchaîna l'action judiciaire entre les parties;et les procureurs, fouillant l'arsenal de leurs moyens, décidèrent qu'il fallait commencer par étabir un état des lieux aussi exact et aussi détaillé que possible,
Les pères Chartreux faisaient alors travailler àleurs verrières le peintre Jean d' Orrain bien connu à Dijon,Ils lui confièrent le soin de dresser une Tibériade,Cette Tibériade servi d'abord aux besoins de la cause , mais réapparut plus tard en deux autres procès,
Le dernier survint en 1567,à propos d'une double noyadedans l'Ouche,Deux baigneurs s'étant avisés de ne point remonter à la surface de l'eau,leurs corps furent retirés en présence des autorités locales,Mais ces noyés malicieux,dans le but d'embarrasser la justice,avaient juste choisi,pour se faire repêcher,la ligne séparative de Ddijon et de Talant.
En l'espèce,quelle juridiction devait instrumenter? L'occasion était trop belle pour ne point établir une copieuse procédure.Les procureurs à nouveau s'en chargèrent,et comme un état des lieux était encore nécessaire,on eut recours à la Tibériade des Chartreux qui comprenait tout le cours de l'Ouche et pouvait fort bien servir ,en l'l'occurrence, à résoudre la question du bornage.
La Tibériade est demeurée aux archives de la ville, mais est-elle bien l'orginal de Jean d'Orrain? Il pararaît difficile d'admettre que les Chartreux aient consenti à se désaisir d'une pièce justificative de leur dossier.N'est-il pas plus vraisemblableque la ville en fît prendre copie?Mais comme d'Orrain était mort en 1554, cette copie ne pourrait provenir que d'une autre main.Au surplus, l'execution assez rudimentaire de la Tébériade conservée aux arcuives cadre plutôt avec cette hypothèse,car on imagine le bon d'Orrain un peu plus expert en son métier.

Une contestation en bornage, survenue en 1550, déchaîna l'action judiciaire entre les parties; et les procureurs, fouillant l'arsenal de leurs moyens, décidèrent qu'il fallait commencer par étabir un état des lieux aussi exact et aussi détaillé que possible.
Les pères Chartreux faisaient alors travailler àleurs verrières le peintre Jean d' Orrain bien connu à Dijon. Ils lui confièrent le soin de dresser une Tibériade,Cette Tibériade servi d'abord aux besoins de la cause , mais réapparut plus tard en deux autres procès.
Le dernier survint en 1567,à propos d'une double noyadedans l'Ouche. Deux baigneurs s'étant avisés de ne point remonter à la surface de l'eau, leurs corps furent retirés en présence des autorités locales. Mais ces noyés malicieux,dans le but d'embarrasser la justice,avaient juste choisi,pour se faire repêcher,la ligne séparative de Dijon et de Talant.
En l'espèce,quelle juridiction devait instrumenter? L'occasion était trop belle pour ne point établir une copieuse procédure.Les procureurs à nouveau s'en chargèrent,et comme un état des lieux était encore nécessaire,on eut recours à la Tibériade des Chartreux qui comprenait tout le cours de l'Ouche et pouvait fort bien servir ,en l'occurrence, à résoudre la question du bornage.
La Tibériade est demeurée aux archives de la ville, mais est-elle bien l'orginal de Jean d'Orrain? Il pararaît difficile d'admettre que les Chartreux aient consenti à se désaisir d'une pièce justificative de leur dossier.
N'est-il pas plus vraisemblableque la ville en fît prendre copie?
Mais comme d'Orrain était mort en 1554, cette copie ne pourrait provenir que d'une autre main.Au surplus, l'exécution assez rudimentaire de la Tébériade conservée aux archives cadre plutôt avec cette hypothèse,car on imagine le bon d'Orrain un peu plus expert en son métier.
Nous avons dit que cette Tibériade mesurait dans son développement, environ trois mètres.Sa hauteur,par contre,ne dépasse pas 0,60m.Elle est exécutée à l'encre noire,lavis,et rehaussée de touches à la terre de Sienne.On y voit près des Chartreux,à l'ouest,des tanneries,puis le moulin de Chèvre-Morte,ensuite le Foulon où se fabriquait le drap,industrie remplacée aujourd'hui par une usine de produits chimiques.Plus loin le moulin de Vaison (sic),tout cela entremêlé de petits personnages,et près de Plombières enfin,des ânes qui prennent leurs ébats.
Tout le fond est garni de montagnes dont les escarpements touchent à l'exagération.Au centre perchée sur un sommet quasi alpestre,la forteresse de Talant dresse ses tours et ses courtines.Un peu à droite, l'artiste a dessiné un piton de rochers couronné d'un calvaire en face du Foulon.Ce piton défiguré aujourd'hui par les travaux du chemin de fer a son histoire qui tient en vérité,beaucoup de la légende,mais intéressante à conserver cependant parce qu'elle fait revivre ce naturel superstitieux de nos ancêtres qui côtoyaient le mysticisme. »
Extrait du Fyot. Dijon, son passé évoqué par ses rues, Dijon, p 324.

Tiré du livre "Plombières-Les-Dijon à travers les âges"

Le chemin de fer à Plombières


LIGNE PARIS-LYON-MARSEILLE

La première idée d'un chemin de fer de Paris à Lyon fut mise sur le tapis en mars 1832 par S. Blum,
industriel et propriétaire des mines d'Epinac, en Bourgogne. Le 10 mai, c'était au tour de Mellet et
Henry de proposer un tracé par Nevers, Moulins et le Bourbonnais, Roanne et Andrézieux, Saint-
Etienne et Lyon. Intéressés déjà par leur ligne de Roanne à la Quérillière, ces deux ingénieurs la voyaient mise en valeur par emprunt de parcours.En 1833, Arnollet et Défontaines proposent de passer par la Brie, de Bray-sur- Seine à Troyes, à Chatillon-sur-Seine, Arnay-le-Duc et Dijon.En
1838 Hyacinthe Bruchet veut diriger la ligne sur Joigny et passe ensuite dans la vallée du Serein en se rapprochant d'Auxerre, continuer sur Semur et contourner le Mont-Affrique pour reprendre la
vallée à Chagny. Ce tracé comportait d'ailleurs un plan incliné! L'ingénieur des Ponts et Chaussées,
Courtois empruntait le tracé...de Strasbourg jusqu'à Meaux, puis la vallée de l'Aube et gagnait Dijon
par la vallée de la Tille. Enfin l'ingénieur Polonceau s'était fait l'avocat du tracé par les vallées de
l'Yonne et de l'Armançon et le vallon de l'Ouche.
Au moment des discussions qui aboutirent au vote de la loi du 11 juin 1842, il ne restait en ligne
de compte que trois tracés. Après le rapport Daru et l'intervention de l'ingénieur Darcy à qui Dijon doit son chemin de fer, et le P.L.M. le passage du seuil de Bourgogne au souterrain de Blaisy, le tracé définitif était sanctionné par un vote des Chambres, le 5 juin 1844.
Le 12 août 1849, la section de Paris à Tonnerre était inaugurée.
La section de Tonnerre à Dijon était d'une exécution plus difficile et comportait de nombreux ouvrages d'art, le principal étant le tunnel de Blaisy( 4100m). Commencé en juillet 1846, il fut ouvert pour les voies de service le 31 juillet 1849.
Mais jusqu'à Dijon on devait achever un autre souterrain à Malain, puis sept viaducs et encore six
souterrains successifs totalisant 33 arches et 390 m at , lorsque le premier train en provenance de
Paris fit son entrée dans la cité ducale, le 22 juin 1851, il y rencontra la locomotive venue de Chalon, qui l'attendait depuis le 24 juin 1849.
Les Plombiérois furent concernés directement par le tracé de la ligne Paris-Lyon à compter d'août
1841.
Le carnet de notes du garde champêtre de l'époque nous donne des éléments précis:
22 août 1841-E nquête concernant le projet de construction d'un chemin de fer Paris à Lyon par Dijon.
12 octobre1842 –Réunion pour décider sur trois projets concernant le chemin de fer Paris à Lyon par Dijon.
17 novembre 1846- Réunion de tous les propriétaires dont les propriétés sont traversées par le
chemin de fer.
4 janvier 1847 – Les documents du tracé du chemin de fer sont mis à la disposition des habitants du
village pour consultation.
8 janvier1847 – Messieurs Lambert et Galland demandent aux habitants qui logent les ouvriers travaillant au chemin de fer, de se présenter pour recevoir leur dû.
10 mars 1847 – Demande est faite aux propriétaires qui ont des champs traversés par le chemin de fer d'arracher les arbres qui s'y trouvent pour ouvrir les rigoles.
1er et 6 février1850- Vente de cinq maisons sises Rue Neuve actuellement rue d'Hauteville qui se
trouvent dans le tracé du chemin de fer.
Le 9 février 1851- Pour la première fois une machine à vapeur et des wagons sont arrivés jusq'en
Vaussevaux.
29 mai 1851- On avise les habitants des fêtes et réjouissances qui auront lieu à Dijon « pour la venue de Monsieur le Président de la République et des Ministres » le 1er juin 1851.
1er juin 1851- Inauguration à Dijon de la section Tonnerre Dijon.
LIGNE D'EPINAC
La loi du 2 août 1886 substitua la compagnie P.L.M. À l'Etat pour la concession de la ligne
d'Epinac à Velars. Enfin le prolongement jusqu 'à Dijon fut déclaré d'utilité publique et
concédé à cette même compagnie par la loi du 1er juillet 1896. Le tracé fut approuvé en 1896
et 1897. Les expropriations des terrains entre Dijon et Pont d'Ouche commencèrent en 1900.
La ligne Dijon-Epinac les Mines était longue de 67 km, elle était jalonnée entre deux gares de
raccordement par onze gares et quatre haltes.
L'exploitation commença le 1er juin 1905 par trois aller et retour quotidiens avec en plus un
service supplémentaire les dimanches et fêtes d'été entre Dijon-Ville et Gissey-sur-Ouche,
appelé « train des pêcheurs » et très fréquenté. La fréquentation ne devait pas être bien
importante d'autant plus que dans les années 1930 une entreprise d'autocars exploitait un
serviceentre Dijon et Bligny. C'est pourquoi l'arrêté du ministre des Travaux Publics du 31 janvier 1939, approuvant le plan d'organisation des transports publics de voyageurs du
département de la Côte-d'Or avait prévu l'exploitation par un service d'autocars de la ligne Dijon-Epinac en remplacement, qui commença le 6 février suivant.
Le 1er mai 1952 la section subsistante fut affermée aux chemins de fer départementeaux qui
très économiquement s'efforcèrent de maintenir en plus du faible trafic marchandises, le train
des pêcheurs, service dominical hebdomadaire pendant la belle saison. Tout trafic cessa le 26 mai 1968 sauf sur le tronçon Dijon-Ville à Velars-la-cude.
...
De 1864 à 1905 cette route n'a été desservie que par une voiture publique de 10 places, quittant Dijon à 16 h, pour arriver à Pont-d'Ouche à 20h30 (40km)...
Tiré du livre "Plombières-lès-Dijon à travers les âges"

mercredi 28 mai 2008

Quelques points de repères historiques ...

Les débuts de l'histoire de Plombières sont forts obscurs, autant que son origine étymologique.
D'où vient le nom du village, connu dès l'année 584 sous la forme Plumberiae,puis Plumbariae, Plombères, ou même Pomblères, "Pieumère" en patois?
Les hypothèses sont diverses et contestables: si la géologie permet de réfuter l'idée selon laquelle le nom de Plombières conserverait le souvenir de l'existence d'une mine de plomb, l'origine celtique, de pumblus: pommier, demeure conjecturale. Faut-il, dès lors, se tourner du côté de palumbaria:lieu où l'on trouve des pigeons, des colombes... et faire de Plombières l' équivalent de Colombier ou Coulmier?
L'hypothèse est séduisante, mais rien n'est moins sûr.
Toujours est-il que l'ancienneté du peuplement de Plumberiae est certaine, ainsi que l'atteste la découverte de vestiges antiques (monnaies en particulier), et de tombes mérovingiennes.Au VIe siècle de notre ère, le lieu et ses habitants faisaient partie d'un vaste domaine situé dans la vallée de l'Ouche,et qui appartenait à l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon, celle-ci l' ayant reçu en donation du roi de Bourgogne Gondran.

Ensuite,aux temps troublés de l'époque franque, les moines en furent certainement spoliés puisque en 886, le roi carolingien Charles le Gros ordonne la restitution de Plombières à Saint-Bénigne.
Mais au moyen âge, le village est encore l'enjeu de disputes et de conflits opposant les moines
dijonnais aux ducs de Bourgogne: au début du XIIème siècle, le duc Hugues II promit bien de mettre fin à ses exactions à l'égard des habitants, mais il fallut attendre encore plus d'un siècle
pour que Saint Bénigne se voie reconnaître pleinement la seigneurie de Plombières.
Toutefois, les manants n'en furent pas soulagés pour autant; les droits seigneuriaux dont bénéficiait Saint Bénigne furent le sujet, au moyen âge et encore sous l'ancien régime, de nombreux démélés, querelles, procès, au cours desquels les gens de Plombières se défendirent avec acharnement.
C'est que les choses étaient d'importance! Ils ne s'agissait rien de moins que de leur qualité
d'hommes et de femmes libres, des tailles qu'ils devaient aux moines chaque année, des amendes de justice, du droit de pêche dans l'Ouche...
Malgré un arbitrage rendu en 1427 par lequel les deux parties: l'abbé et la communauté villageoise faisaient des concessions réciproques, le conflit rebondit une vingtaine d'années plus tard; l'affaire alla jusqu'àu Parlement de Paris qui condamna les habitants à payer de lourdes sommes.
Beaucoup plus tard, le village changea de seigneur; le domaine de Saint-Bénigne fut en effet transmis, en 1774, à l'évéché de Dijon crée une quarantaine d'années auparavant: l'évêque de Dijon fut ainsi seigneur de Plombières à partir de cette date et jusqu'à la Révolution.
Pour les derniers siècles de l'ancien régime, nous avons la chance de posséder, grâce à des enquêtes administratives des XVIIème et XVIIIème, des descriptions assez précises et fort précieuses à bien des égards.

L'entretien de deux ponts qui sont sur la rivière d' Ouche, cinq livres pour l' entretien et curée tous les ans de cinq puits communs, une pinte de vin au curé pour chaque vigneron pour son droit de passion, la dixme et autres redevances seigneurialles.
Ils ont droit de parcours et vain pasturages sur les finages de Dijon, Corcelles le Mont, Villars, Prenois et Talan, ainsi que les habitants desdites communautés l' ont sur eux, le droit de pescher dans la rivière d' Ouche dans toute l' étendue de leur finage et de Velars, de la main au panier appelé Benaton et à la ligne volante, le droit de parcours dans les bois du seigneur dépendans de la seigneurie de Plombières après la troisième feuille et le droit de mener boire leur bestail au bief de la papèterie du moulin et d' y laver leurs lessives. Et encore le mesme droit en une fontaine derrière le moulin... »
Presque un siècle plus tard, en 1757, le curé de Pombières répond à un questionnaire de l' ingénieur Antoine en vue d 'établir la carte de la province de Bourgogne:
Le nom propre de mon village est Plombière, il est situé entre deux montagnes, l' une au midi, l' autre au septentrion; le clocher est une flèche couverte de thuilles; c' est une seigneurie dépendants de l' abbaye de Saint-Bénigne de Dijon; il est à une lieue de ladite ville de Dijon, au levant.
Il y a trois fermes qui dépendent de ma paroisse,1° La papèterie de Bruant à un quart de lieue de Plombière, située au pied d' une montagne au midi, 2° La ferme de la Craye située sur une montagne à une demi- lieue de mon village, 3° la ferme de Neuvon à un quart de lieue de mon village, située sur la rivière d' Ouche, au couchant.
La rivière d' Ouche traverse le territoire de ma paroisse de l' occident à l' orient et passe au bas du village dans une vallée; il y a deux ponts de pierre, l' un sur le bief d' une papèterie qui touche au village, située sur la rivière d' Ouche, au couchant.
Le moulin de Plombière sur la rivière d' Ouche, est à cent pas de mon village au midi.
Le grand chemin de Dijon à Paris fait en chaussée d' empierrement n' est finy que jusqu'à l' entrée de mon village des deux côtés.
A cent pas de mon village au levant et à gauche du grand chemin est une croix de pierre appelée la croix de la mort; à trois cent pas de mon village au levant à droite du grand chemin est une croix de mission en bois avec un christ.
A un quart de lieue de mon village au septentrion, sur une hauteur, est une croix de bois appellée Mont Calvaire.
A cinquante pas de mon village au couchant est une croix de pierre, et une autre encore de pierre à deux cents pas de mon village au midi, appellée la croix du grand pont.
L' on verra, un peu plus loin, les problèmes que posa, aux environs de 1760, la construction d' une nouvelle route à travers les jardins.
Pendant la période révolutionnaire,Pombières est le chef-lieu d' un canton groupant les communes de Corcelles- les- Monts, Daix, Flavignerot, Fontaine-les-Dijon, Hauteville, Plombières et Talant.Cc canton disparaît en l' an VIII (1800), alors que la commune de Plombières est intégrée dans celui de Dijon-Nord, avant de faire partie, depuis quelques années, de celui de Fontaine.


Tiré du livre"Plombières-Lès-Dijon à travers les âges"
La commune de Plombieres-les-Dijon et ses sols

La commune de PLOMBIERES-LES DIJON est située sur sur des terrains qui se sont formés dans une mer à faible profondeur,à l'ére secondaire, entre 170 et 150 millons d'années.
A cette époque ( jurassique) la mer recouvrait en effet la plus grande partie de l' europe Occidentale actuelle.
Après plusieurs oscillations du niveau des eaux dans la suite des eaux secondaires,la mer s'est retirée définitivement de la region à la fin du crétacé ( il y a environ 70 millons d' années).
Durant l'ére tertiaire, la géographie a été bouleversée par d' importants mouvements tectonique, les compartiments de terrains découpés par les failles ont joués les uns par rapports aux autres. Ainsi,entre trente 35 et 10 millons d' années, se sont formés LA BRESSE, par effondrement, LA COTE et le seuil de Bourgogne par bombement. Enfin, l'érosion s'est attaquée aux nouveaux
reliefs et les payasages actuels se sont constitués.
Sur la commune de Plombieres, nous trouvons ainsi des éboulis de pentes et les alluvions continentales de l'Ouche qui se sont répandues sur les terrains à une époque récente ( 3 ou 4 millions d' années).
On peut penser que la région a connu, a plusieurs époques, des climats beaucoup plus chauds que les climats actuels: des dents et des ossements ainsi que des tracés fossiles de divers animaux en font foi,par exemple: le crocodile fossile trouvé dans les carriéres de Talant.
Les terrains de plombières sont essentiellement calcaire, aussi trouve-t-on un certain nombre de grottes.
Tiré du livre "Plombières-les-Dijon a travers les âges"
Terrains qui se superposent dans la commune

jurassique supérieur

oxfordien

10 - Couches à dominante marneuse, argiles et calcaires argileux avec débris de spongiaires et pholadomaya lineata (facies argovien)
9 - Calcaire dur gris avec quelques oolites ferrugineuses à la base et débris d'éponges et de crinoïdes (balocrinus subteres).
8- Oolite ferrugineuse : calcaire argileux et marnes rouges à petites oolites ferrugineuses et fossiles très nombreuses.

jurassique moyen

Callovien

7 - Dalle nacrée : calcaires grenus, à débris organiques, ooliques vers le sommet, avec de grandes huitres plates (pernostrea pellati). Stratifications obliques.
6 - Niveaux à digonelles (digonella divionensis) : calcaires et sables ou argiles calcaires, en petits bancs altérants, surmontés de calcaires de type grenu avec digonella divionensis et des lamellibranches

Bathonien

5- Calcaire grenu à niveau bicolores, bleu et beige, rose ou violacé, oolique.
4 - Comblanchien : calcaire exploité comme pierre marbrière à Comblanchien : calcaire dur, compact. Il affleure sur de grandes surfaces :
Plateaux rocheux liapazés ( avec des ciselures : la roche est burinée de profondes canelures, des trous, des cavités tourmentées, séparées de crêtes aiguës, souvent coupantes. De tels plateaux sont des plateaux karstiques karstiques)
Versants en croupes dénudéés, sporadiquement recouverts par quelques décimètres d'argile rouge de décalcification.
Versants raides, embrassés d'éboulis couverts de feuillus, de buis et de genévriers.
Dans ce calcaire, on trouve fréquemment des stylolithes. Les fossiles à l'oeil nu sont rares. Au microscope, on voit des foraminifères et des algues.
3 - Oolite blanche : calcaire blanc à grains ronds (oolites), friable, en petits bancs.
2 - Calcaire à chailles, dit calcaire de Premeaux : grain fin, avec des lits de chailles : nodules silicieux à cassure grise, rose ou violacéé.

Bajocien


1 - Marnes à Ostrea acuminata : on y trouve une alternance de petits bancs de marnes et de calcaires argileux fossilifères ( huitres, ammonites, brachiopodes). Cette formation est généralement masquée par ses produits d'altérarion et les éboulis des calcaires bathoniens.
Elles sont visibles en affleurement au début de l'autoroute H6. Dans la végétation herbacée,
piquetée de pins, de genévriers, jalonné de sources entre les abrupts dus aux calcaires bajociens
à entroques sous-jacents et aux calcaires bathoniens.

Tiré du livre "Plombières-Les-Dijon à travers les âges"

Pas de limitation de vitesse !


il manque les lavandieres !


clocher bourguignon classé


mercredi 21 mai 2008


Emplacement de l'ancien moulin du Tamiset.On peut admirer la turbine et la passerelle qui permet de traverser le bief au-dessus des vannes.

Les vieilles maisons

Les vieilles maisons du centre de Plombières dans les petites rues ont l'air tranquilles

les belles pommes de la pepiniere Calais
Carte ancienne, répresentant une photo prise de l'ancien pont,qui traverse le bief . Nous avons la vue sur la maison ( dite "Dodoz")au fond à gauche ;puis l'ancien château des "Evêques", l'actuelle caserne des CRS (au fond à droite) .

Flanerie dans les rues de Plombieres.


Grille du chateau des Eveques.Aujourd'hui caserne de C.R.S.

le pigeonnier

Le pigeonnier de Plombières faisait partie de la propriété Troubat, ancienne maison Gauthier, datant du XVII ème siècle. Le château a été vendu ainsi que les dépendances à la SEMAAD mais la commune a racheté le pigeonnier. Les niches et l'escalier sont visibles mais dégradés comme la façade.

L'église de Plombières

L'église de Plombières a son clocher classé monument historique, il est en tuiles vernissées caractéristiques du 12ème siècle. Le choeur est du 15ème . Le reste de l'église a été reconstruit au 19ème siècle en style néo-gothique. A l'intérieur, on peut voir trois tableaux de Revel qui vivait fin du 17ème et début du 18ème siècle et un tableau représentant la Vierge, l'Enfant et St Jean-Baptiste dépoque préraphaélique

samedi 17 mai 2008

Un petit retour en arrière sur plombières


Voici l'ancien séminaire, aujourd'hui caserne des CRS

C'est dans Plombières une belle bâtisse avec son parc en bordure de l'Ouche.

vendredi 16 mai 2008

La pépinière Calais


Dans le vallon se trouve une pépinière exploitée par la famille Calais depuis de nombreuses années. On peut y trouver toutes variétés d'arbres ornementeaux, fruitiers etc...
Au printemps une balade est très appréciée les arbres en fleurs régalent les promeneurs, un beau coin de verdure tout près de Dijon.

les pépinières de Plombières


Pour décorer nos jardins avec les pépinières de plombières dans un très grand choix d'arbres et de plantes. Au printemps un régal pour les yeux avec les fleurs.

le lavoir


Au fil de l'eau pour rêver des temps anciens et des lavandières.

En se promenant le long des berges, en partant d' un pittoresque pont et entre de jolis petits jardins,nous pouvons faire une jolie promenade.Au passage, nous remarquons un lavoir du 19ème siècle, caractéristique par la mobilité de ses pierres; quand l'eau du bief était haute, on pouvait les remonter grâce à un système de tiges situées sur les côtés de la bâtisse. On peut y voir tous les ustensiles dont se servaient les lavandières:caisses à laver,baquet et planche pour décrasser le linge, lessiveuse sur une brouette et marmite à eau chaude.

Photo de la maison doddoz


Maison ancienne du centre du village avec une belle toiture typiquement bourguignonne faite de tuiles vernissées et ayant appartenue à une vieille famille plombièroise.

Le Ruy blanc


Petit affluent du Suzon, eau très calcaire avec dépôts de tuffe expliquant les cascades.
pour accéder a ce lieu,suivre la route Dijon Chatillon-sur Seine( route nationale 71)après Darois on arrive à Val-Suzon puis il faut tourner à gauche pour emprunter le val Courbe en direction de Blaisy et après parcouru 4 km on arrive a un parking, ou l'on peut suivre un sentier qui longe le Ruy Blanc.

maison de pirouette cacaouette


Maison construite le long du bief ; lorsque l'affluent ( L'Ouche ) risque de monter, les vannes sont fermées...Qui n'a pas fait son travail ? Peut- on se demander, lorsque l'on voit, les traçes de crues, sur le mur, sous les fenêtres ! Il y a très longtemps, sans doute.

A l'Espace Publique Numérique de Plombières lès Dijon, nous formons un groupe de personnes motivées, débutantes ou plus expérimentées, allant de 7 à 77 ans !



Cette année, nous avons abordé l'ordinateur dans sa généralité :

  • Les composantes de l'ordinateur (touches du clavier, « apprivoisement » de la souris, les différents pièces)
    L'environnement Windows :

  • -Personnaliser l'ordinateur, installer un logiciel, écouter de la musique...

Aussi, le traitement de texte sous toutes ses formes :


  • élaboration d'un texte (ponctuation en bureautique)

  • insertion de photos
    insertion de tableaux
  • la mise en page : les bordures de page, les différentes présentations...

Ce qui a été mis en pratique le 22 novembre 2006 et le 28 novembre 2007 lors du « marathon des webmagazines », cette journée a eu pour but d'initier les participants au journalisme numérique par la réalisation d'un magazine sur la commune de Plombières lès Dijon, magazine consultable sur le site Internet du Grand Dijon : http://www.grand-dijon.fr/


A noter que Plombières a terminé 2ème du concours dans la catégorie adultes pour l'année 2006 et 4ème pour l'année 2007.


Bien évidemment, l’apprentissage d'Internet tient une part importante dans nos activités,

  • la communication :

- Créer et utilisation une boite aux lettres (envoi d'e-mail avec des pièces jointes..)- La messagerie instantanée (Tchat, échange de fichiers)
- Participer à des discussions (forum)

  • la recherche d'informations :

- Les moteurs de recherches
- Les sites pratiques (météo, pages jaunes, annuaire, programme TV, bandes annonces de films, sites d'information, d'actualités...)
- Acheter en toute sécurité sur Internet- « Vos droits sur Internet » (Informatique et libertés)

  • Le téléchargement : (Logiciels gratuits pratiques, de bureautique, de sécurité, de graphisme, d'utilitaires...)

  • La sécurité :
    - Les anti-virus, les pare-feu...
    - Les dangers potentiels (virus, spam, intrusions...)
    - Protéger son ordinateur

Aussi, nous travaillons sur la conception graphique et la photo numérique :

  • Réalisation de compositions graphiques (cartes de Noël, de vacances...)

  • Organisation d’atelier photo numérique avec prise de vue en plein air dans la commune

  • La retouche photo : correction des défauts, amélioration de la qualité des photos, création graphique.

  • Partage des photos sur Internet

L'animatrice multimédia Audrey LORPHELIN