Diaporama de l'Ouche et de son Bief

vendredi 13 juin 2008

L'église




L'église

I-Historique
La légende veut, qu'au VIIIè siècle, Saint-Romule ait déposé , dans la chapelle de Plombières, des reliques de Saint Baudèle martyrisé à Nîmes vers 295.

(On raconte qu'autrefois, Plombières possédait deux statues de Saint-Baudèle: l'une en bois, l'autre en pierre Une seule était bonne; le malheur était qu'on ne savait laquelle. Sur le conseil d'un pleumeran avisé, on s'en fut en procession au bord de l'Ouche et on jeta les statues dans un remous; le vrai saint saurait bien se tirer d'affaire. Le fait est que l'un coula à pic et que l'autre surnagea: c'étaitle bon; et c'est lui que dorénavant on implora, toujours avec succès d'ailleurs.)
On ne possède pas de textes sur la date de construction de l'église mais on situe celle-ci aux années 1520-1530. (J.Marilier: les Eglises de Plombières les Dijon et de Fontaine- les Dijon-Essai de datation.)

L'édifice remplaça alors une église existante puisqu'en 1103 Robert 1er de Bourgogne, évêque de Langres, confirme à l'abbaye de Saint-Bénigne le droit de patronage des églises de Plombières et Velars.
Période révolutionnaire: en août 1790, les officiers municipaux procèdent à l'inventaire des titres, papiers et biens ecclésiastiques situés sur le territoire de la commune.

La vente des biens de la Fabrique comme biens Nationaux se prolonge de 1792 jusqu'à 1796 et l'église est mise en vente en 1793; des quatres cloches, seule est conservée la grosse pour l'horloge. Tout culte public cesse dans le village lorsqu'en 1793 la municipalité décrète que tous les signes extérieurs dudit culte seront enlevés et l 'église abandonnée transformée en Temple de la raison.(Archives municipales)
Restauration: elle a lieu en 1829-1830.De l'ancienne église on ne conservera que le transept qui supporte le clocher et le choeur et, pour la première fois en Côte d'Or, l'on reconstruisit les trois nefs en gothique.
En réparant le choeur, en 1857, on mit à jour des traces de fresques qui portaient la date de 1547 et qui représentaient Saint- Baudèle, Saint-Anne, Sainte-Marguerite. En1888, après les avoir fait photographier, relevé l'inscription et la date, on a fait tout disparaître afin de régulariser le mur et le mortier et y appliquer d'autres peintures à l'huile.
Par suite de vétusté, il y avait urgence, en 1907, à restaurer le porche. Pour ce faire, on vendit des fragments d'anciennes piscines datées du XVIème siècle.
Tiré du livre "Plombières-lès-Dijon à travers les âges"

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